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14 janvier 2010

A P...

La maitrise…La colère. L’impatience. Le désir. Le manque. Un mot : vivre. Une sensation physique : une petite boule logée au fond du ventre. Tout à fleur de peau. C’est comme voyager, partir d’une entre, en ressortir, sentir l’air caresser sa peau, sentir une larme perler sa joue. Vivre, tout simplement.

Aimer. Quelque chose de profondément nouveau parce que simple, sans la moindre prise de tête, sans se demander de façon constante si l’on est juste…Regarder par la fenêtre et se dire « ou est-ce que je me trouve ? »...Un chemin que j’ai pris il y a quelques mois, fait de délectation, de prises de consciences sur moi-même, aidé, et aimé, devenue amoureuse.

J’aime à me souvenir de ce vendredi 13 novembre…Je crois qu’il est temps de mettre des mots sur les sensations, les ouvertures choisies, parce que, j’en parle régulièrement de ce que tu m’as transmis, offert. Parfois j’aimerai pouvoir dire « je ne suis qu’une gamine de 19 ans, juste une gamine », une manière de ne pas se mettre en porte à faut, de pouvoir faire des erreurs, dévier de ses propres directives et mettre cela sur le compte de « je suis jeune, etc. »… Sauf qu’effectivement se serait mentir/ se mentir, se contredire, et surtout ne pas savoir ce que l’on veut.

Je sais, par la force des choses, par ce besoin de ne pas être enfermé dans ma propre enveloppe, -de façon progressive- qui je suis/ je veux être. J’en ai une image plutôt claire, sans aucunes parties qui ne soient floues, mais il n’en reste pas moins que…Un mot fait défaut : confiance… Confiance en soi… Je ne connais pas tellement cet état, et, lorsque j’y touche, c’est parce que l’on m’y a poussé.

Vendredi 13 novembre 2009... Je me souviens de l’émotion qu’il y avait lorsque tu m’as dit que tu me transmettais le serpent, quelque chose d’assez proche de l’étourdissement. Ma vie qui jusque là n’avait encore jamais été faite de transmission due à l’amitié, à la confiance, à d’un coup connue une saveur « autre ». Je n’arrive pas à pauser de mot dessus. Le fait de se sentir grande, pleinement sur de soi, en somme de sentir purement dominatrice, intérieurement quelque chose d’incompréhensible, un vertige qui survient.

« JE SUIS ».Oui, je suis… Combien de jours, de semaines, de mois...Une vie pour savoir qui l’on est ? On se détruit volontairement pour cela, prenant souvent la mauvaise route pour toucher à ce petit quelque chose qui fera de nous, de moi, une personne accomplie. J’entends par là, juste quelqu’un d’humain. La colère. Cet état là, oui je le connais…19 ans d’un cadre familial étouffant, avec en soi une clef pour ne pas continuer à crier encore, mais prise en main il y a trois mois seulement. Je t’ai rencontré Toi, mon ami, mon frère. Un homme qui ne se cache pas derrière quoi que se soit pour dire les choses telles qu’elles sont. Je baigne dans un monde adulte où la plus part ne peuvent se regarder en face sans exprimer du mépris, s’arguant à tout va qu’ils ne s’aiment pas, ne faisant rien pour arranger les choses. Le temps est long, cours, mais je crois qu’il n’est pas universel, juste une croyance qui nous détache du passé, présent, futur… Mais c’est ce même temps qui me fait dire que tu me manque, que ce mois, retenue par mon dit cadre familial n’a pas toujours été simple.

Je suis avec Lui…Il est compréhensif, simplement là. Je lui prends la main et lui dit qu’en chacun de nous il y a un dominant ou un soumis, un masochiste ou un sadique. Je lui dis que c’est l’essence même de l’être humain…Et puis, je lui dis que le BDSM m’a permis de m’ouvrir, d’aller vers les autres. D’ouvrir les yeux…Que j’ai aussi eu la chance de rencontrer LA et les bonnes personnes dans ce monde. Lui…Son regard semble se plonger dans le mien, il écoute ce que je lui dis avec curiosité, sans une once de jugement.

1 mois…Oui, c’est cours, mais tellement long, j’en ai conscience. Mais, tu sais, aujourd’hui je ne crois pas qu’il s’agisse de ce que je recherche dans le BDSM, mais simplement de ce que je suis. Ce n’est pas une ligne directrice que de se dire « une construction à deux, pure, avec un don de soi… » Entremêlé de sadisme…Ce n’est pas une recherche…Je le comprends à présent. C’est ce que l’on est au fond de soi. On n’échappe pas à ce fameux « je suis ».

Merci…A Toi que j’aime de tout mon cœur.

-Miss Charlotte-

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